Voici les principales décisions :
- Création d’un fond d’investissement public destiné aux Startup « Algerian Start-up Fund ». Le financement par un fond d’investissement est différent du financement classique tel que le crédit bancaire. L’objectif de ce fond n’est pas de prêter une somme d’argent au porteur de projet mais de participer dans le capital social (le porteur de projet cédera une partie de ses parts) en injectant une somme d’argent durant une certaine durée. Il s’agit là d’un risque qui est pris et complètement assumé par l’état algérien dans le but d’éviter l’endettement au porteur de projet en cas d’échec. Ce mode de financement est appelé « capital risque » où « venture capital »
- Création d’un comité national qui aura pour mission la labellisation des startup, des projets innovants et des incubateurs. L’objectif de la labellisation est de profiter des avantages fiscaux (exonération de la TAP, IBS, TVA et IFU), parafiscaux et des financements.
- Création d’une nouvelle plateforme destinée aux Startup. Cette dernière aura pour but de faciliter les procédures administratives de labellisation. La plateforme sera opérationnelle à compter du 15 octobre 2020.
- Mise en place prochainement d’un nouveau cadre juridique qui donnera plus de flexibilité pour le lancement des Startup. Ce cadre juridique se traduira par la création d’une nouvelle forme juridique SPAS (Société par action simplifiée) qui est à mi chemin entre la SARL et la SPA.
- Création d’un « accélérateur » de Startup qui permettra aux porteurs de projets innovants d’avoir accès facilement à l’accompagnement et aux financements. Il sera situé aux Grands vents et sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2020.